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BMW 3.5 CSL - 1976
BMW 3.5 CSL - 1976
Les mythes du Mans BMW 3.5 CSL
Développée pour le nouveau Groupe 5 réservé aux Voitures de Production Spéciales, la dernière version de la BMW CSL se présente au Mans avec de grandes ambitions. Mais sur le circuit sarthois, elle ne réussit pas à entamer la domination des Porsche.
Couronner les succès obtenus dans les compétitions européennes par une victoire de catégorie au Mans serait la meilleure façon de conclure la carrière d’un modèle aussi apprécié sur route que sur piste. Mais pour la BMW E9 le rêve ne se réalisera pas. Le beau coupé bavarois connu sous ses noms commerciaux de 2800 CS et 3.0/CSi/CSL cesse d’être produit en 1976, tandis que sa variante de course, introduite en 1972, tente vainement de s’imposer dans une version préparée pour le nouveau Groupe 5 : la BMW 3.5 CSL. Le Groupe 5, redéfini comme catégorie Production Spéciale, admet les mêmes voitures que les groupes 1 à 4, mais sans obligation d’une production minimale et avec davantage de liberté pour les modifications. Le nouveau règlement prévoit pour chaque catégorie de cylindrée un poids minimum inférieur à celui du Groupe 4 précédent (pour la catégorie de 3 à 3, 5 litres, il passe de 1 005 à 915 kg) et permet l’utilisation de roues de 16’’ pour les modèles de plus de 3 litres. Les voitures sont plus légères et performantes, et donc juste au‑dessous des Sport du Groupe 6. À partir de ces données, le département BMW Motorsport choisit d’utiliser comme base pour la nouvelle voiture la CSL Groupe 2 de 1973-1975 sans modification particulière du moteur car le bloc de 3 495 cm3 à 4 soupapes par cylindre est déjà installé sur des modèles de la version 3.0. La nouvelle voiture débute en mars aux 6 Heures de Mugello et obtient ses premiers succès deux mois plus tard aux 6 Heures de Silverstone avec une écurie privée, puis de nouveau aux 1000 Km du Nürburgring avec l’équipe officielle.
1. Les deux voitures officielles portent les couleurs de sponsors différents. La n° 43 en vert représente la marque de bière autrichienne Gösser. La n° 42, en noir, est sponsorisée par la marque de cigarette Gitanes.
2. Entre autres nouveautés autorisées par le nouveau règlement du Groupe 5, les roues de 16’’ sont admises pour les voitures de plus de 3 litres.
3. Dans le domaine de l’aérodynamique, la principale différence entre les voitures de 1976 et les précédentes concerne le nouvel aileron qui peut être beaucoup plus reculé.
© IXO Collections SAS - Tous droits réservés.
Au Mans, le nouveau Groupe 5 se révèle, comme le 6, être la catégorie la plus fournie sur les huit présentes au départ avec 16 voitures engagées dans la catégorie « plus de 2 litres ». Parmi celles-ci, on compte 6 BMW dont trois (y compris une Turbo) engagées par l’écurie officielle qui se prépare à livrer bataille aux Porsche. Mais la tâche se révèle impossible et les rivales de Stuttgart dominent la course en s’adjugeant la victoire absolue avec la 936 ainsi que la première place du Groupe 5 avec la 935. De plus, au classement de la catégorie on trouve trois Porsche avant de voir la première BMW passer la ligne, la 3.5 CSL n° 42 qui prend la dixième position au général et la quatrième dans la catégorie. Outre cette voiture, la seule CSL à l’arrivée est celle de l’équipe privée « Les Maisons de Week-End », en fait une Groupe 2. Les deux autres CSL officielles ont abandonné avant, notamment la n° 43 pilotée par Dieter Quester, Albrecht Krebs et Alain Peltier, arrêtée à la 12e heure pour un début d’incendie du moteur. L’Autrichien Quester, co-auteur avec Krebs de la victoire au Nürburgring deux semaines plus tôt, en est à sa deuxième participation aux 24 Heures du Mans. Lors de la précédente, en 1973, il avait obtenu la victoire en catégorie Tourisme au volant d’une 3.0 CSL ; jusqu’en 1986, il totalisera huit autres participations en accumulant les abandons. En 1980, avec une BMW M1 IMSA, il obtient une quatrième place de catégorie avec les Français Didier Pironi et Marcel Mignot.
1. La grande lunette arrière héritée du modèle de série est occultée, sur toutes les CSL, par une sorte de store vénitien fixe qui protège le pilote des réverbérations.
2. Toutes les CSL de course ont des sorties d’échappement latérales, et non pas à l’arrière. Sur les Groupe 5, elles sont particulièrement dépassantes.
3. Le règlement du Groupe 5 impose une limite de largeur pour la caisse de la voiture, mais pas pour les ailes ni pour les voies, qui sont portées au maximum possible.
© IXO Collections SAS - Tous droits réservés.
A. L’avant de la 3.5 CSL conserve les doubles projecteurs du modèle routier, mais quelques versions n’utilisent que les phares externes, les phares intérieurs étant masqués. © IXO Collections SAS - Tous droits réservés.
B. La porte de coffre de cette BMW de course et le coffre n’ont pas de charnière et peuvent seulement être démontés, d’où les platines de montage extérieures. © IXO Collections SAS - Tous droits réservés.
C. L’obligation de garder la carrosserie du modèle de série, malgré les appendices aérodynamiques visibles, a valu au Groupe 5 le surnom de « Silhouette ». © IXO Collections SAS - Tous droits réservés.